Exposition

Exposition Peinture Selvi Gouhier, 12 juin-10 septembre 2025

La nature, tout simplement

 Ne parlez pas à Selvi de son « travail, » de son « œuvre » ou d’une quelconque influence d’une « école picturale », ces mots un peu sévères ne correspondent en rien à sa peinture, répondant simplement au plaisir d’exprimer et de transmettre une émotion née le plus souvent d’une observation attentive de la nature.

Selvi est née à Auroville, communauté internationale au sud de l’Inde sous l’égide de l’UNESCO, une ville créée en 1968 par la volonté d’une française, Mirra Alfassa, à quelques kilomètres de Pondichéry, ancien comptoir français depuis le XVIIe siècle. Cette ville se voulait porteuse de tous les rêves de l’époque, devenir un lieu de spiritualité, de paix, d’harmonie, de partage, et de liberté d’expression, ouvert à tous avec le moins de contraintes possibles et surtout l’envie de vivre ensemble.
Paix et harmonie sont à l’évidence les mots qui s’imposent pour définir les peintures présentées par Selvi : exprimer l’émotion née de la contemplation d’une nature encore intacte. Il s’agit, pour Selvi, d’approcher le mystère de la lumière, de la quiétude d’un sous-bois ou les fulgurances d’un soleil levant. Pour nourrir cette passion, le hasard a tenu son rôle : dans son enfance, à Auroville, Selvi a pu profiter des conseils de son voisin, professeur de dessin et de peinture, originaire du Sri Lanka, un voisin qui va l’initier au dessin, à l’usage de la couleur et, constatant ses dons naturels, va l’encourager, à 14 ans, à présenter une de ses peintures à un concours où elle reçut le premier prix.

« C’était naturellement un paysage de ma région, et ce fut mon premier et mon dernier prix » dit-elle en riant …  « Le hasard a fait que, pendant des années, je me suis beaucoup moins consacrée à la peinture ».

Une autre vie s’était imposée, obligeant Selvi à négliger un peu pinceaux et tubes de couleurs et à passer moins de temps à contempler la nature. Cette nouvelle vie, ce fut surtout la rencontre avec son futur mari, né en France mais arrivé à Auroville à l’âge de 9 ans, suivant ses parents attirés par l’expérience d’une nouvelle vie. Selvi voulut découvrir la France, devenue ensuite son pays d’adoption et de cœur, se maria, et, donna naissance à deux enfants.

Les paysages de son enfance ne furent pas pour autant oubliés. Bien intégrée dans son nouvel environnement depuis des années, installée à Bourg La Reine depuis 6 ans, Selvi put enfin ressortir son matériel de peinture et consacrer un peu plus de temps à son envie de peindre.
Loin de ses paysages favoris, malgré de fréquentes visites à sa famille à Auroville, elle chercha alors à aborder de nouveaux rivages,  osa s’éloigner de sa reproduction de la nature malgré la perfection de son dessin, du traitement des couleurs, de son art de jouer avec la lumière… Peu à peu, elle  modifia son support habituel, le carton, s’essaya à la peinture à l’huile, oublia la reproduction  fidèle d’un modèle pour prendre certaines libertés et reproduire sa propre vision  intérieure d’une nature parfois idéalisée, créer des arbres ou des plantes imaginaires, utiliser de nouvelles couleurs, de nouvelles formes et faire apparaitre parfois sur les branches de ces arbres des oiseaux multicolores, des oiseaux indiens, comme le Yellow oriole, cousin du loriot d’Europe…

Peu à peu, Selvi s’est sentie prête à partager ses visions, prête à exposer ses peintures, prête à s’exposer.

« On ne m’avait jamais proposé d’exposer mes peintures, je ne l’avais d’ailleurs jamais cherché, dit-elle, et, c’est curieusement au moment où je me suis sentie prête que Wei Ying m’a invitée à installer mes peintures sur les murs du Crédit Mutuel… Ce sera ma première véritable exposition … le temps est sans doute venu, après un long travail personnel, de partager mes réalisations avec mes voisins, réginaburgiens et réginaburgiennes, et même les habitants des communes voisines.»

Pour rencontrer Selvi au milieu de ses peintures, rendez-vous au vernissage samedi 14 juin, au Crédit Mutuel de Bourg-la-Reine, 54 avenue du Maréchal Joffre à 11h.

Exposition peinture Selvi Gouhier

Exposition Balade en aquarelle et papier collé, 11 mars – 5 juin 2025

Œuvres mêlées de Katia et Maud

Une rencontre est rarement le fruit du hasard.
Maud de Carbon et Katia Jacquin, qui présentent ensemble une exposition de leurs œuvres au Crédit Mutuel de Bourg-la-Reine, du 11 mars au 5 juin 2025*, peuvent en témoigner.

L’une et l’autre, aux parcours assez différents, se sont pourtant tout naturellement « rencontrées » lors d’un stage de sculpture de modèle vivant, en Normandie. Une première exposition commune de leurs peintures et sculptures à Venterol dans la Drôme, dans l’odeur de la lavande et le chant des cigales, suit rapidement ce stage.

Leurs points communs ? Dès l’enfance, l’une comme l’autre ont ressenti cette pulsion commune à tous les artistes, ce don d’un regard particulier sur leur entourage, cette envie irrépressible de créer, reproduire et partager des émotions sensibles.

Si Maud a suivi dès l’adolescence diverses formations artistiques de dessin et de modelage, ses obligations professionnelles ne lui permettant pas d’exposer son travail, ce n’est que lors de l’exposition des Artistes Scéens du « Salon d’Automne 2013 », qu’elle présente pour la première fois une œuvre de technique mixte pastel-encre de chine, un travail couronné par le prix du Crédit Mutuel à l’issue du salon.

Katia, de son côté, autodidacte, a fréquenté divers ateliers d’arts plastiques, laissant une grande place à l’expression de sa créativité. Par la suite, elle a souhaité allier sa profession axée sur les relations humaines et la dimension créative singulière de la personne en choisissant une formation et une profession artistiques : art-thérapeute et artiste plasticienne. Elle réalise en 2005 sa première exposition de peinture à la maison des artistes d’Ivry.

Katia farfouille et Maud Patouille !

Bien qu’ayant des préférences d’expressions différentes, peinture et sculpture pour Maud, peinture, techniques mixtes et papier collé pour Katia, elles se sont très vite rendu compte, en réalisant des expositions ensemble, qu’il ne s’agissait pas seulement de la juxtaposition d’œuvres de deux amies. Entremêlés, les deux univers de leurs variations colorées reflétaient deux sensibilités invitant le visiteur à pénétrer une sorte de troisième univers né de cette rencontre.

Animées d’une passion commune, portées par la même fantaisie, la même exigence de liberté de création, Katia et Maud ont trouvé les mots pour exprimer leur recherche : Katia farfouille et Maud Patouille ! si joli clin d’œil à l’enfance !

*Vernissage au Crédit Mutuel le samedi 29 mars 2025 à II h.

Katia et Maud : une rencontre

Katia

Ma rencontre avec Maud s’inscrit dans un partage d’émotions du sensible en passant par l’humour, la fantaisie et le jeu. La frontière du temps qui passe n’existe plus lorsque nous explorons des chemins créatifs aussi éloignés soient-ils. Et pourtant une forme d’évasion mutuelle nous réunit et nous invite à nous balader, hors des conventions, tant dans le faire que dans l’imaginaire… 
Si Maud dit à sa manière à travers ses œuvres, avec cette énergie vivifiante qui la caractérise, c’est dans la lignée de cette fantaisie et rencontre improbable que mon inspiration s’amuse et vagabonde.

Maud

Expliquer l’inexplicable d’une rencontre est bien difficile et toujours incomplet, alors empruntons à Montaigne sa célèbre citation en réponse à un tel questionnement sur son amitié avec la Boétie « parce que c’était lui, parce que c’était moi ».
Alors voilà : parce que c’était nous, Katia et Maud
– dans nos cheminements créatifs disant nos approches sensibles du monde et notre envie de l’offrir en partage, 
– dans cette évidence que la juxtaposition de nos œuvres, à peine couchées déjà dépassées, créaient une sorte d’éphémère poésie empreinte de mystère,
Parce que notre élan créatif s’enrichit et se nourrit du terreau subtil de nos deux tempéraments et qu’ensemble des sentiers inconnus nous restent à explorer.

 

Exposition Balade en aquarelle et papier collé

Maud de Carbon et Katia En savoir plus…

Exposition de peinture Colette Briselet et Evelyne Chenoy, 14 nov 2024 – 6 fév 2025

Expressions des sentiments et de la nature

L’une est blonde, l’autre brune. La peinture les a réunies.

Colette, la blonde, avait consacré sa carrière au courtage d’assurance. Evelyne, la brune, avait travaillé dans l’édition avant de devenir consultante dans le domaine médical.

Arrivées à un âge où il est tout à fait raisonnable de s’occuper enfin de soi, animées d’une même passion, elles s’étaient rencontrées après s’être inscrites en 2017 dans le même cours de peinture de leur commune.

Colette, dès son enfance, s’était imprégnée du travail de la matière grâce à sa mère couturière, imprégnée également du rôle de la couleur en voyant sa sœur réaliser des maquillages de fête, de mariages. Sa recherche artistique réunissait ces deux directions.
C’est le travail sur la couleur qu’Evelyne recherchait pour sa part dans la peinture, attirée tour à tour par les impressionnistes, les expressionnistes, puis même par l’abstraction.
Rapidement, l’une et l’autre se sont pourtant vite lassées des contraintes dictées par leur professeur, des sujets imposés, des formats identiques, des conseils identiques distillés sans tenir compte de la personnalité des « élèves ».
Colette souhaitait des conseils personnalisés, reflétant sa recherche d’une expression personnelle pour peindre des visages et des corps proposant des couleurs vives.
Evelyne souhaitait s’affranchir de tout diktat de la réalité pour s’exprimer  librement par gestes rapides sur des grands formats et donner toute leur place aux jaillissements de la couleur.

Cette recherche commune de liberté artistique ne pouvait que donner naissance à une belle amitié.
Evelyne n’a pas tardé à suivre Colette pour participer au travail de la compagnie théâtrale « La mouette » et, rapidement, Colette a suivi Evelyne pour s’inscrire aux cours d’un nouvel enseignant plus respectueux de leurs envies.
Il était donc dans l’ordre des choses que Colette, invitée par l’ADS à exposer ses œuvres au Crédit Mutuel de Bourg-la-Reine, invite à son tour Evelyne à partager ces mêmes murs.

L’ADS, pour rendre hommage à cette amitié, n’a pas hésité à demander à chacune de nous parler du travail de l’autre.
La création d’Evelyne vu par Colette : Sa peinture est le plus souvent abstraite, avec des couleurs gaies. Si son premier support est une photo, elle se l’approprie rapidement, et en fait une œuvre totalement à sa manière. Elle aime les grands formats et manie avec de grands mouvements les pinceaux, les éponges, les couteaux et très vite les formes jaillissent. Il lui faut très peu de temps pour terminer un tableau. Je suis très admirative de sa façon de procéder.

La création de Colette vu par Evelyne : Ce que j’aime chez Colette c’est la recherche de la précision dans le dessin comme dans la couleur, sa rigueur qui rejoint au théâtre sa façon d’apprendre les textes proposés. Je la regarde avec plaisir et un certain amusement caresser et maquiller les visages en les ornant de couleurs pop.

Vous pourrez voir cette exposition du 12 novembre 2024 au 6 février 2025, et rencontrer les artistes au vernissage de l’exposition samedi 30 novembre à 11h au Crédit Mutuel de Bourg-la-Reine, 54 avenue Général Leclerc.

Exposition peinture, expressions des sentiments et de la nature

Un duo de peintures l’exposition En savoir plus…

Exposition peinture Dominique Reboux, septembre – Novembre 2024

Un passage du temps   En savoir plus…

Exposition peinture Dominique Reboux, 13 septembre 2024

Un passage du temps

Dominique Reboux pèse ses mots lorsqu’elle déclare qu’elle a 35 ans de peinture derrière elle, faisant bien comprendre que son besoin impérieux de s’exprimer par la peinture fut pour elle une seconde naissance.

Conseillée par un ami, quittant le monde de l’édition, elle va commencer cette nouvelle vie très naturellement par une initiation à différentes techniques picturales. De 1984 à 2010, parallèlement à un travail dans un hôpital pour adolescents, Dominique Reboux va ainsi suivre une formation auprès de différents artistes, multiplier les expériences, y compris la gravure.
Peu à peu, jouant avec la matière et la couleur, sa préférence va aller vers une expression très libre, une abstraction lyrique selon ses termes, une peinture « suggestive » où il y a toujours quelque chose à découvrir et que chacun peut interpréter librement.
Dès 1986, Dominique Reboux a ressenti le besoin de partager le résultat de ses émotions, de son énergie, en exposant son travail à différentes occasions, dans des expositions personnelles, des salons de peinture, principalement dans la région parisienne.

peinture abstraiteLe 13 septembre, c’est sur les murs du Crédit Mutuel de Bourg-La Reine qu’elle va accrocher et présenter au public dès le lendemain une grande variété d’œuvres récentes de toutes tailles, sur toile ou sous verre, réalisées en peinture acrylique travaillée au couteau.

Le vernissage aura lieu le 28 septembre.

Vernissage exposition peinture, 22 juin 2024

Les sportives

« Une Olympiade féminine serait inintéressante, inesthétique et incorrecte », c’est entre autres délicatesses ce que le baron Pierre de Coubertin, « père » des nouveaux Jeux Olympiques à la fin du XIXe siècle, osait répondre aux quelques pionnières essayant d’exister dans le domaine sportif, chasse gardée masculine.

Parmi ces courageuses, ce n’est que récemment qu’on a reconnu le rôle et l’acharnement de la sportive Alice Milliat, nageuse et rameuse, née en 1884, fondatrice de la Fédération sportive Féminine Internationale et organisatrice en 1922 des premiers Jeux Olympiques Féminins dans le bois de Vincennes.
Les J.O. se sont ensuite ouverts très lentement aux compétitions féminines, dans tous les sports, mais ce n’est que cette année, à Paris, que ces Jeux vont offrir une parfaite parité entre sportifs et sportives.

Du 13 juin au 11 septembre, Edwige Lebrun, H3llly pour les artistes, va prendre possession des murs du Crédit Mutuel, abandonnant une nouvelle fois sa prédilection pour la peinture abstraite pour saluer avec une trentaine de portraits ces femmes tout à la fois sportives et militantes féministes, d’Alice Milliat -qui n‘aura pas la satisfaction de contempler sa statue érigée en 2021 à côté de celle du Baron de Coubertin à la Maison du Sport à Paris- à Surya Bonaly, la célèbre patineuse terminant sa dernière apparition aux Jeux Olympiques en 1998, par un extraordinaire salto arrière, figure pourtant interdite en compétition, la meilleure façon de saluer une dernière fois à sa manière les juges souvent trop injustes pour Surya noire, et rebelle.

 

Venez admirer les portraits de plusieurs d’entre elles… comme Jeannie Longo, Laure Manaudou…

Exposition peinture de H3llly « Les sportives »

Les Jeux Olympiques et Paralympiques En savoir plus…